Il n’est pas certain que la destruction puisse avoir deux termes, l’un détruisant l’autre. En effet, s’il s’agit de détruire autre chose que des hommes, il faut bien qu’un troisième terme soit au moins visé : l’avantage que le premier terme retire de la destruction du second. Je ne consentirai que l’on m’ampute une jambe que si cela seul me sauve la vie. Ce type de destruction relative est nécessairement partielle, et ne consiste jamais qu’à supprimer l’existence d’une chose pour garantir l’existence d’une autre, si bien que, l’existence étant toujours le but, on est encore bien loin de l’anéantissement radical. Et s’il s’agit de supprimer des hommes, il faut s’attendre à ce qu’il réagissent en tentant de détruire ceux qui tentent de les détruire. Il s’agit alors d’une codestruction, dans laquelle deux groupes se massacrent mutuellement. Ici encore, une telle destruction mutuelle est peu plausible, car en l’absence de…
View original post 164 more words
betadeuxdos 